dimanche 26 juin 2011

Coursenville: commerce de proximité en ligne



Bonjour Stéphane, peux-tu nous résumer ton parcours ?
Bonjour Hugo
J’ai passé un bac littéraire, une maîtrise LEA (Langues Etrangères Appliquées) et j’ai fait une année de spécialisation en communication. Professionnellement,  avant l’aventure Internet, j’ai été successivement chef produits, directeur commercial puis directeur commercial et marketing puis directeur général dans la distribution informatique (grossistes en produits IT) et chez les constructeurs (US Robotics, 3Com). J’ai eu la France et une bonne partie de l’Europe comme terrain de jeux.

Peux-tu nous présenter ton activité rapidement.
Nous commercialisons sous forme de licence, notre plateforme de vente d’e-commerce de proximité www.coursenville.com auprès des collectivités (mairies, associations de commerçants ou associations de centre ville) qui souhaitent redynamiser l’activité de leurs commerçants via un nouveau canal de distribution qu’ils utilisent peu ou mal, l’Internet. Le site permet de mutualiser sur une place marchande, les commerçants d’une ville ou d’un quartier et les clients peuvent y acheter tous leurs produits frais (au même prix qu’en magasin en dur), ne payer qu’une seule fois et se les faire livrer ou les récupérer dans un point relais. Notre plateforme intègre un site marchand, un back office central et un back office pour chaque commerçant qui lui permet de gérer en deux clics ses prix et ses promotions. Nous avons fait un test grandeur nature sur Courbevoie (92) et nous mettons notre expérience à profit pour les communes qui souhaitent s’équiper de l’outil Coursenville

Qu’est ce qui t’a poussé à te jeter dans cette aventure de la création d’entreprise ?
Pour tout t’avouer, je fais plutôt partie de la catégorie « serial entrepreneur ». J’ai déjà créé ou participé à la création de plus de 5 entreprises dans les NTIC. Dans certaines, j’y ai gagné et dans d’autres j’y ai perdu. Pour Coursenville, j’avais envie de créer un vrai concept nouveau avec des amis dans un secteur qui me tenait à cœur (le petit commerce) et pour lequel je sentais qu’il y avait un vrai potentiel, peu de concurrence frontale et structurée et enfin une vraie envie de la part des différents acteurs du marché.

Pourquoi … ce produit ?
Parce qu’il y a vraiment une opportunité à devenir le leader sur ce marché de l’e-proximité et qu’il est une formidable porte d’entrée pour s’installer au cœur de la ville et y développer de nombreux produits et services Internet.

Selon toi qu’est ce qui diffère entre une création d’entreprise on-line d’une création normale ?
De moins en moins de différence. Même si certaines entreprises vont me contredire parce qu’elles continuent à se créer dans un garage avec peu de moyen et qu’elles réussissent, je constate que le ticket d’entrée devient de plus en plus élevé et que le prix d’une bonne visibilité, seule garante du succès, commence à atteindre des montants inabordables pour une start-up pleine d’envie et d’idées mais sans moyen conséquent. D’un côté, le savoir faire se démocratise mais les coûts de pénétration de marché ont explosé. Se faire remarquer dans la masse des sites créés ou qui se créent n’est plus chose aisée. 

Tu es seul à bosser sur Coursenville?
Non et heureusement. D’une part, la vie d’une start-up c’est pas toujours le cliché de l’open space avec des jeunes et moins jeunes (j’ai 45 ans !) qui courent dans tous les sens et qui font la fête tous les soirs pour célébrer les marchés signés dans la journée. C’est plutôt ambiance : attente, travail acharné et quelques fois satisfaction d’un contrat arraché grâce à un travail de fond. C’est moins sexy mais c’est plutôt ça. Donc dans cette configuration, il vaut mieux partir à plusieurs dans l’aventure car supporter cette pression et cette masse de travail tout seul n’est pas facile. J’ai deux associés qui font partie de l’aventure au quotidien, Frédéric Bertran et Philippe Babouin.

Quel est ton nombre de visiteurs actuels par jour ? Ton taux de conversion moyen ? 
Aujourd’hui notre plateforme de test de Courbevoie reçoit une moyenne d’une centaine de visites par jour, ce qui est peu pour un site Internet mais beaucoup pour un site géo-localisé comme le nôtre. Là encore lorsqu’on appuie sur l’accélérateur marketing et communication via le web, e-mailing, street marketing et affichage, les chiffres changent du tout au tout et on monte à plus de 500 par jour. Nous avons 800 inscrits et 200 clients. 

Ton mode de financement ?
Fonds propres. Nous avons la chance d’être les premiers sur ce marché mais la malchance de ne pas avoir copié un site US qui aurait déjà levé 20 millions de $. Comme la plupart des fonds regardent si ce que vous faites a déjà été plus ou moins fait avant de se lancer, nous sommes donc pour l’instant condamnés à nous débrouiller tous seuls, même si, et je dois l’avouer nous avons quelques débuts de ‘touche’ avec des fonds d’investissement. Mais là aussi, chercher de l’argent, ça prend du temps et il nous en manque assez cruellement car nous sommes souvent au four et au moulin.


Quels sont tes 2 sites e-commerce favoris et pourquoi ?
Un bon site est un site qui…marche. Je trouve donc que dans cette optique Fnac.com, vente privée sont des sites qui marient maturité, fonctionnalité, ergonomie et chiffre d’affaires qu’à ce titre ce sont de très bons sites.    

Un modèle d'entrepreneur ?
Là non plus, je ne vais pas faire dans l’original mais j’admire beaucoup Steve Jobs pour sa vista et sa pugnacité. Il ne faut pas oublier qu’il y a quelques années Apple était au bord du gouffre et que personne ne donnait bien cher de sa peau. Pour moi un bon entrepreneur c’est monter sa boîte, la démonter, la remonter sans cesse pour qu’elle grandisse et s’affirme sur son marché. J’ai eu un patron quand j’étais DG d’US Robotics, John Mc Cartney qui m’a beaucoup marqué et qui m’a donné envie de créer à partir d’idées simples, de belles histoires.

Comment ton site attire t-elle de nouveaux visiteurs? Quel budget y consacres-tu ?
Nous ne sommes pas dans un cas de figure typique car notre site n’est pas forcement promu que par nous-mêmes mais il l’est surtout par nos clients. Ce sont les villes qui font la promotion de leur coursenville local et cela ne nous coûte rien.

Qui sont tes concurrents? Par rapport à eux, que proposes-tu de plus ?
Pas vraiment de concurrence directe mais plutôt des initiatives locales, une association qui veut faire son propre site marchand, les sites d’e-commerce de la grande distribution (Houra, OOSHOP, Telemarket, ….), les sites spécialisés (iboucherie, monpanierbio, …). En clair pas de vraie concurrence frontale. Nous avons un site duplicable et vraiment pensé pour les commerces de proximité. Il plaît aux clients (consommateurs) et aux commerçants car c’est un site qui conforte leur relation. Enfin, l’aspect graphique a été particulièrement étudié pour que tous s’y retrouvent.


C’est quoi ta stratégie principale pour la notoriété ? Référencement naturel? Adwords ? Facebook ? Peux tu nous donner tes petits conseils ?
Ça ne nous concerne pas vraiment comme je te l’ai dit précédemment car c’est à la ville ou à l’association de commerçants locale de s’en occuper. Néanmoins nous leur conseillons d’utiliser les outils « géo-localisants » car rien ne sert pour eux de dépenser de l’argent à faire connaitre le site nationalement alors que l’activité reste strictement locale.

Peux tu nous parler du développement technique et ergonomique du site ? Fait en interne ou sous traitance ?
Le cahier des charges est sorti de notre tête avec mon associé Frédéric. On est parti vraiment de 0 car rien de comparable n’existait. Nous sommes passés par un sous-traitant pour le développement qui a pris la bagatelle de 18 mois et nous continuons à sous-traiter la partie technique.

Quels sont tes produits qui marchent le mieux ?
Les boutiques qui marchent le mieux sont les bouchers, les primeurs et les traiteurs. Les autres métiers, cavistes, boulangers, pâtissiers, confiseurs, poissonniers, etc… viennent après. Concernant notre offre licence, c’est celle qui propose, en plus de la plateforme Coursenville, un suivi commercial terrain qui plaît le plus.

Pour toi, un client …… est un client...
Un client est client qui sera mon meilleur commercial et mon meilleur prescripteur. Ce n’est pas facile, ni en B to C ni en B to B mais c’est possible en se creusant tous les jours les méninges pour améliorer son taux de service et en acceptant de manger quelque fois son chapeau !

Est-ce que tu envisages de prochaines évolutions?
Oui, plein. On fourmille d’idées. Mais on a un garde-fou, nos finances ! Donc on fait en fonction des contrats signés mais on pourrait aller beaucoup plus vite et encore plus loin

As-tu un message à faire passer, une maxime à dire ou bien rien du tout à rajouter ?
Euh… J’ai passé mon enfance aux Antilles et j’en ai gardé en plus des souvenirs une phrase que je me répète souvent : Kimbé rèd pa moli ! A vos dicos ou à votre traducteur Internet mais j’émets des doutes sur leur capacité à traduire le créole en français. Voilà pour finir en beauté un petit marché de niche à prospecter.

mardi 21 juin 2011

Cuisse de grenouille: des cravates branchées


Bonjour  Lucas, peux-tu nous présenter ton parcours et Cuisse de Grenouille rapidement
«  J'ai toujours été fasciné par le style des héros de série Américaine comme Magnum, James Bond ou encore Mad Men. Mais également par l’humour décalé de comédiens tels que Eddie Murphy dans le flic de Beverley hills et 48H."
À la suite de ma formation en entrepreneuriat à ESCP EUROPE, j’ai eu l’opportunité de pouvoir lancer une marque d'accessoire à forte valeur affective alliant style, couleur et n’ayant aucune prétention d’être pris au sérieux.  Actuellement CuisseDeGrenouille travaille sans relâche pour annoncer en Septembre prochain un assortiment de nouveaux produits à l’effigie de la grenouille. Ces modèles seront exposés lors du salon Who’s Next qui aura lieu du 3 au 6 Septembre…


Qu’est ce qui t’a poussé à te jeté dans cette aventure de la création d’entreprise ?

Mon père était lui-même chef d'entreprise, j'ai toujours voulu suivre son parcours afin de réaliser mon rêve et pas celui d'un autre. Passionné de mode, j'ai souvent eu du mal à trouver chaussure à mon pied, un détail subsistait toujours. C’est donc dans mes créations que je trouve mon idéal vestimentaire. Je souhaite donc partager mon ambition au sein de la communauté CuisseDeGrenouille.


Tu es seul à bosser sur ta boutique ?
Actuellement je suis seul à diriger les reines de CuisseDeGrenouille. Victime du succès de la marque, je vais, à partir du mois de Juin, être assisté par un stagiaire en communication afin de commencer à développer la notoriété de la marque.

Ton mode de financement ?
Pour lancer CuisseDeGrenouille j’ai beaucoup investie personnellement. Les recettes sont immédiatement réinvesties au développement de la marque.

Peut on trouver tes jolies cravates ailleurs que sur ton site?
Non, pour l'instant on peut trouver mes cravates uniquement sur www.cuissedegrenouille.com. Depuis le lancement, j'ai toujours voulu rester discret, tester mon produit afin de recueillir un maximum de critiques. Aujourd'hui, nous allons entamer la recherche de distributeurs afin de placer nos produits dans des magasins, concept store, boutiques en ligne...


Quels sont les chiffres que tu regardes le plus en tant que gérant de site web ?
En phase de lancement de la marque CuisseDeGrenouille, je ne porte pas attention principalement aux chiffres financier mes plutôt à ceux de satisfaction. Je m'intéresse aux produits qui se vendent le mieux, ainsi qu’aux nombres de clients étant susceptible d’être fidele à la marque.

2 sites bien cool : 
http://www.dodocase.com/, un produit simple et hyper stylé. 
Colissimo.fr, pour envoyer mes colis ;)

Un modèle d'entrepreneur : 
Non il n'y en pas, j'en côtoie énormément, certains sont fous, d'autres sont visionnaires, ou bien tout simplement ils ont ça dans le sang et n'ont pas le choix! 

Un jeune projet Web qui a attiré mon attention : 
Mitaani.com est le tout nouveau Twitter des soirée, ce truc est juste dingue. Vous pouvez voir en local ou en géolocalisation ce que font vos amis, à quel évènements ils participent et surtout quels sont les évènements qui valent le plus le coup!, c'est encore une jeune start-up mais je ne serais pas du tout étonné par leur succès planétaire.

C’est quoi ta stratégie principale pour la notoriété ? Référencement naturel? Adwords ? Facebook ? Peux tu nous donner tes petits conseils ?
Facebook est évidement un vecteur de communication très puissant. C'est comme une grosse boite de nuit où 250 millions personnes sont présents.  Pour se demarquer, il faut donc faire du bruit, et pas se contenter de jouer de la clarinette. 

Quelle importance d'avoir un blog pour une société de e-commerce aujourd'hui ?
Clairement, le blog joue un rôle de contenu "référencable" mais également un espace où la marque peut communiquer en temps réel et faire part de son univers.


Pour toi, un client Cuisse de Grenouille est un client...
Très riche, très intelligent et très beau, évidemment !
Trêve de plaisanterie, un client Cuisse de Grenouille a entre 25 et 35 ans. Dynamique, il fait du sport car il porte attention à son image. Actif et bien dans son époque, il est passionné de mode et aime séduire. Sans jouer les Casanova il arrive avec CuisseDeGrenouille à être élégant sans trop en faire. Les maitres mots de la marque sont l’élégant, un style coloré au ton sympathiquement décalé. Vous l’avez donc bien compris le client CuisseDeGrenouille est avant tout quelqu’un d’hyper branché.

Est-ce que tu envisages de prochaines évolutions?
Bien évidemment! Les idées fusent constamment. Et pour sûr, dès le mois de septembre prochain, nous dévoilerons à nos chers clients CuisseDeGrenouille de nouveaux produits lors du salon du Who's Next. Il y aura également la sortie d’une nouvelle interface de boutique en ligne dévoilant l’univers unique de CuisseDeGrenouille.

As-tu un message à faire passer, une maxime à dire ou bien rien du tout à rajouter ?
"Pierre qui roule n'amasse pas mousse"


dimanche 19 juin 2011

Arty Walrus interview ecommerce

Bonjour François, peux-tu nous résumer ton parcours ?
Bonjour Hugo et bonjour à tous. Mon parcours à 31 ans est dejà varié ! Après une école de commerce, j'ai travaillé dans une start-up (en 2001, la grande époque de... la bulle internet :-) ensuite, j'ai bifurqué pendant 6 ans dans l'informatique chez Apple et Adobe notamment. Puis une première création de société autour du marketing, et enfin consultant chez PubliAtis.com, qui édite une plate-forme éditoriale en SaaS. Ce poste de consultant m'a permis de préparer mon projet Arty Walrus sereinement, avant le lancement, mi mai !


Peux-tu nous présenter ton activité rapidement.
Arty Walrus propose des stickers muraux artistiques en grand format. Nous collaborons en exclusivité avec une vingtaine d'artistes internationaux pour proposer des visuels et des styles variés et pour tous les (bons) goûts.

Qu’est ce qui t’a poussé à te jeter dans cette aventure de la création d’entreprise ?
Je dois avoir cela dans le sang ! Mon père avant moi a créé sa société en 1975 et quant à moi, c'est comme cela que je conçois la vie professionnelle.

Qu'est-ce qui te pousse à contacter un artiste plutôt qu'un autre?
J'ai un gros avantage, c'est que j'ai les goûts de monsieur et madame tout le monde, aussi quand un visuel me plait il y a de grandes chances que cela plaise à la majorité. Après, je soumets les artistes à un panel constitué d'amis pour sélectionner ceux qui méritent d'être dans la boutique. On ne garde que la crème de la crème.

Pourquoi ce produit ?
Comme je le mentionnais, mon père a une entreprise dans le nord, de décoration publicitaire (marquage véhicule, enseignes), il a donc les machines et l'expertise dans l'impression numérique. Entre mon goût pour les belles choses et son expertise, c'est tout naturellement qu'est venu ces projets de grands sticker muraux artistiques. Je travaille avec lui car cela me permet de maitriser la chaîne de production et la logistique et de proposer des stickers muraux hauts de gamme (choix des vinyles, des encres, qualité de l'impression, service client), le tout fabriqué de manière artisanale, et en France !

Selon toi qu’est ce qui diffère entre une création d’entreprise on-line d’une création normale ?
La visibilité et le coût. Une entreprise on-line peut virtuellement toucher des millions de clients, et pour un coût dérisoire par rapport à une boutique physique où il faut commencer par négocier un pas de porte et se contenter d'une clientèle locale. Bien que je le pense l'idéal soit d'allier les deux. Une présence physique est très rassurante pour les clients.

Tu es seul à bosser sur ta boutique ?
Oui et non, oui sur la partie commerciale et marketing, mais comme je l'ai dis précédemment je sous-traite la production et la logistique dans le nord où je vais toutes les semaines, on est donc plusieurs à intervenir sur le produit.

Quels sont tes 3 sites e-commerce favoris et pourquoi ?
Pas de grande originalité j'imagine, mais Archiduchesse.com de Patrice Cassard, que j'ai eu l'occasion de rencontrer à un barcamp Prestashop et dont j'admire le parcours de e-commerçant.
Amazon.com, la pieuvre, une, si ce n'est la plus grande, réussite e-commerce depuis l'avènement du web.
Et 3eme site, et vrai coup de coeur humain : presqueparfait.com, site d'articles de naissance et prime enfance, sur le credo du "Nunuche no more", avec aux commandes Benjamin Tournand dont je jalouse secrètement le succès ! ;-)


Un modèle d'entrepreneur ?
Pas un, plusieurs ! En fait mon modèle d'entrepreneur serait un mix entre la méthode et le sérieux de Michel de Guilhermier, la coolness de Patrice Cassard et le charisme d'un Steve Jobs.

Un jeune projet web que tu aurais aimé réaliser ?
Square, le système de paiement par CB pour iPhone, porté par Jack Dorsey, le fondateur de Twitter. Un vrai carton !

C’est quoi ta stratégie principale pour la notoriété ? Référencement naturel? Adwords ? Facebook ? Peux tu nous donner tes petits conseils ?
Le lancement est tout récent (moins d'un mois) donc j'ai encore beaucoup à apprendre, c'est ma première expérience d'e-commerçant (avis aux confrères et consoeurs : toute aide et conseils sont les bienvenus!). Pour le moment c'est un mix entre le bouche à oreille, un peu de adwords, et un peu de pub Facebook. En attendant septembre où je ferai une grosse campagne de RP, une fois que la peinture du site aura séché et que j'aurais un peu de retour d'expérience par les premiers clients, pour le moment je découvre et apprends tous les jours!

Qui sont tes concurrents? Par rapport à eux, que proposes-tu de plus ?
Il y a foule si on considère l'activité de vente de stickers type bambou. Mais si on parle de stickers artistiques avec une démarche de mise en avant de designers, de recherche aux quatres coins du globe pour dénicher l'artiste qui va bien, là on est dans un marché niche.
Mes plus produits sont clairement les visuels, qui sont pour la plupart exclusifs à Arty Walrus. Et le grand format. Si vous voulez un sticker mural de 3 mètres de haut pour votre loft, c'est chez nous que ca se passe !

Peux tu nous parler du développement technique et ergonomique du site ? Fait en interne ou sous-traitance ?
Sous-traitante pour tout ce qui est du développement technique du site, basé sur un prestashop. J'ai fait appel à la société d'un ami indien basé à Pondichéry, donc loin des "usines à sites web", et j'ai pu avoir une vraie relation dans le développement pour disons-le un prix moins élevé qu'en France. Je ne cherche pas à dire qu'il faut délocaliser, mais dans mon cas, je connaissais les personnes et savait que je ne serais pas qu'un numéro.

Pour la charte graphique et l'ergonomie du site, j'ai fait appel à BatPhil, un illustrateur parisien talentueux qui devrait se retrouver dans la boutique d'ailleurs.

Quels sont tes produits qui marchent le mieux ?
Trop tôt pour le dire. Mais Flying Mouse le malaisien a du succès !


Est-ce que tu envisages de prochaines évolutions? 
Bien sûr ! J'ai plein d'idées en tête, et même d'autres projets ! Sur Arty Walrus, j'aimerai avoir une communauté suffisamment active pour pouvoir faire du crowdsourcing : faire voter les gens pour choisir les artistes à faire figurer sur le site. Mais à partir d'une sélection d'artistes, je ne souhaite pas permettre à tout le monde de soumissionner, histoire de garder une ligne éditoriale artistique. Peut être aussi décliner le catalogue sur d'autres supports, car la force d'Arty Walrus c'est son catalogue d'artistes, le support est interchangeable, in fine.

As-tu un message à faire passer, une maxime à dire ou bien rien du tout à rajouter ?
Merci à toi pour cette mise en avant et ma maxime pour avancer dans mes projets :
Act as if failure was not an option - Churchill

François Defossez

lundi 13 juin 2011

Leetchi interview ecommerce


Bonjour Céline, peux-tu nous résumer ton parcours ?
Je suis Céline Lazorthes, fondatrice et dirigeante de Leetchi.com. Passionnée depuis toujours pas les nouvelles technologies, j'ai commencé mes études à l'EPITA en 2003, puis j'ai obtenu un Master de Gestion de projet Multimédia en 2007, pour enfin intégrer le master de Digital Business Managment à HEC Paris. Je suis aussi une grande voyageuse, le contact avec les autres est très important pour moi, j'ai vécu quelques mois en Malaisie et j'ai traversé beaucoup de pays notamment l'Inde ou l'Amérique du Sud. Chaque année, je découvre une nouvelle culture avant de replonger dans le travail!

Peux-tu nous présenter ton activité rapidement.
Leetchi.com est un service web, gratuit et sécurisé, qui permet de créer des cagnottes à plusieurs dans le but de regrouper l'argent nécessaire pour l'achat d'un cadeau commun, l'organisation d'un enterrement de vie de jeune fille ou de garçon, d'une soirée, de vacances entre amis... A chaque fois que vous avez besoin de collecter de l'argent à plusieurs, plus besoin de courir partout pour récupérer les participations des uns et des autres, en quelques clics créez une cagnotte gratuitement, invitez vos amis directement et chacun peut participer avec sa carte bleue en toute sécurité. En suite, nous vous proposons soit de vous faire un virement bancaire, soit de dépenser votre cagnotte en ligne chez nos partenaires, soit d'offrir votre cagnotte à son heureux destinataire !



Qu’est ce qui t’a poussé à te jeté dans cette aventure de la création d’entreprise ?

J'ai toujours eu envie d'entreprendre des projets, je ne savais pas trop ni ou ni comment et puis quand l'idée de créer un site gratuit et sécurisé pour faciliter les échanges d'argent entre proches (source de conflit inutile dans les groupes d'amis), j'ai su que c'était le moment. Et si je créée un Paypal communautaire ?

Pourquoi … ce service ?
Pour la petite histoire, l'idée est née alors que j'organisais le week-end d'intégration de ma promo. On devait récolter les participations de chacun avant d'aller faire les courses pour les repas. J'étais en charge d'aller faire les courses et bien sûr....il manquait la moitié de la somme, j'ai donc dû avancer la somme pour la moitié de la classe, ce qui n'était pas évident avec ma bourse d'étudiante. En rentrant, je me suis demandée si un service internet sécurisé proposait de remplacer le fameux pot commun par une interface sur laquelle on pourrait payer par carte bleue, facilitant considérablement les échanges d'argent, et surtout pour ne pas me retrouver dans un délicat embarras une fois de plus, oui je suis souvent la bonne poire :) Rien n'existait en France, j'ai décidé de le créer.

Selon toi qu’est ce qui diffère entre une création d’entreprise on-line d’une création normale ?
Pour beaucoup, c'est la même chose, c'est avant tout beaucoup de travail sur un marché donné, sur son offre... Je dirai que les points positifs de la création d'entreprise on-line sont la rapidité, tout va plus vite, les acteurs sont plus accessibles, et les investissements sont moindres. Il y a beaucoup d'avantages, donc :)
Ce qui est plus difficile quand on est sur Internet, c'est que nous sommes coupés physiquement de nos clients. Il faut donc trouver des moyens de créer de la proximité. Nous avons donc mis en place plusieurs outils afin de créer et garder le contact avec nos utilisateurs comme un chat on line, une adresse dédiée, un numéro de téléphone bien sûr.

Quel est ton nombre de visiteurs actuels par jour ? 
NC

Ton mode de financement ?
Nous travaillons avec un certain nombre de sites marchands (pour  dépenser vos cagnottes) comme Pixmania, Bulles de zen, DPAM, BrandAllez, le Club des créateurs de beauté... Ces partenaires nous reversent un pourcentage lorsqu'une dépense de cagnotte est effectuée chez eux. Notre mode de financement est l'affiliation.

Quels sont tes 3 sites e-commerce favoris et pourquoi ?

Zappos : Site de chaussures. Ils ont révolutionnés la façon dont on vend en créant un concept fort autour de leur marque (Delivery Hapiness)
Ventes privées : Quelle belle réussite ! Ils ont créé un nouveau modèle, ils ont parfaitement su évangéliser le marché  et se développer hors des frontières françaises.
Amazon : Ils ont admirablement intégré à leur plateforme de nombreuses fonctionnalités sociales et surtout la "recommandation"

Un modèle d'entrepreneur ?
Gilles Babinet, le fondateur d'Eyeka est l'entrepreneur qui m'a donné l'impulsion pour créer à mon tour ma propre société. C'est un homme d'une grande qualité et travailler à ses côtés m'a énormément appris sur le fonctionnement d'une startup.

Un jeune projet web que tu aurais aimé réaliser ?
J'aurai aimé monter un projet comme Jimmy Fairly ! Un concept révolutionnaire entre Mode et Humanitaire, Buy one, Give One, je vous conseille d'aller faire un tour sur leur site

C’est quoi ta stratégie principale pour la notoriété ? Référencement naturel? Adwords ? Facebook ? Peux tu nous donner tes petits conseils ?
Pour faire connaître le service, les réseaux sociaux et les RP ont été des canaux que nous avons beaucoup utilisés. En effet, notre cible est âgée d'environ 28 ans alors Facebook est l'endroit idéal pour leur parler. Concernant les RP, c'est de la visibilité à moindre coût, la réalisation d'un dossier de presse est donc une étape importante au lancement d'une marque. Aujourd'hui deux personnes à plein temps s'occupent d'animer les réseaux sociaux, de contacter les journalistes, de développer les partenariats et de gérer le service client car pour nous la meilleure source de notoriété reste nos utilisateurs contents qui recommandent Leetchi.com à leurs amis !

Est-ce que tu envisages de prochaines évolutions?
Oui, l'Europe !

As-tu un message à faire passer, une maxime à dire ou bien rien du tout à rajouter ?
"Ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait". Mark Twain




mercredi 1 juin 2011

Monde Ethique: des produits éthiques et urbains


Bonjour Claude, peux-tu nous résumer ton parcours ?
Bonjour Hugo, tout d’abord merci  de m’accorder cette interview.
Côté étude, je suis titulaire de deux masters en communication, (entreprises et relations publiques) Iscom de Lyon et Paris et Iseg de Lyon.
Côté professionnel, j’ai travaillé quelques années dans une entreprise de consulting.
Avant de me lancer dans l’aventure e-commerce, je faisais du conseil en communication pour des groupes de musiques.


Peux-tu nous présenter ton activité rapidement.
Il s’agit d’un site proposant des produits éthiques et urbains.  L’idée est de pouvoir être responsable tout en restant tendance !!!
Le choix de nos produits se fait donc en faveur de l’homme et/ou de son environnement.
Tu trouveras sur Monde Ethique : des chaussures écologiques , des sacs en pneumatiques recyclés (depuis peu des sacs en toile de Kitesurf, de lance à incendie), des bijoux en matières naturelles (corne de Zébu d’élevage), des accessoires atypiques (lampes à partir de cartouches d’encre récupérées), des sacs  uniques  en bâche publicitaire recyclée
A ce titre, je profite d’informer que Monde Ethique soutient des associations diverses en reversant 1€ sur certains produits :
Une paire de chaussure achetée = 1€ reversé pour la reforestation en Amazonie
Un doudou acheté = 1€ pour l’association « Parrainages Inde »

Qu’est ce qui t’a poussé à te jeter dans cette aventure de la création d’entreprise ?
La conjoncture est un élément qui aide à la prise de décision car à ma connaissance, le e-commerce est un des rares secteurs qui connaît une telle croissance.
De plus, Il a toujours une motivation particulière a créer sa propre marque, choisir soi même ses produits, développer ses propres outils de communication…

Selon toi qu’est ce qui diffère entre une création d’entreprise on-line d’une création normale ?
Les coûts !!!
Il faut presque multiplier par 10 les investissements pour une boutique physique, ce « détail » freine souvent les créateurs.
Malgré cela, le e-commerce reste très intéressant sur certains points : un potentiel mondial, un service ininterrompu, des outils d’analyses pointues…

Ton mode de financement ?
Comme beaucoup d’entrepreneur, nous fonctionnons en autofinancement, mais je lance un appel aux mécènes potentiels : « Venez soutenir notre démarche !! »

Quels sont tes 3 sites e-commerce favoris et pourquoi ?
Bon clic bon genre, ils sont toujours à la pointe de la mode
Monde Ethique, ils joignent l’utile, l’agréable et le responsable (Désolé Hugo pour l’auto-promo.-)

Un modèle d'entrepreneur ?
Mark Zuckerberg, je trouve qu’il a fait du bon boulot, un modèle à suivre pour les webmasters mathématiciens !!

C’est quoi ta stratégie principale pour la notoriété ? Référencement naturel? Adwords ? Facebook ? Peux-tu nous donner tes petits conseils ?
Un peu de tout, le référencement naturel nécessite un travail quasi journalier, les réseaux sociaux : Facebook, Twitter , Viadeo se révèlent assez précieux, du e-mailing, du référencement payant… également des flyers

Quels sont tes produits qui marchent le mieux ?
Les chaussures Taygra partent pas trop mal depuis le début de l’été, les sacs recyclés de marque Cyclus et Marron rouge également.

Est-ce que tu envisages de prochaines évolutions?
Oui, nous songeons à une gamme de vêtements en coton biologique avec pour logo notre lémurien. Pourquoi pas une gamme de cosm’Ethique (tu noteras l’excellent jeu de mot)

As-tu un message à faire passer, une maxime à dire ou bien rien du tout à rajouter ?
Be unique, Be Monde Ethique !!